Le comité des Vert.e.s Valais a statué sur la recommandation de vote pour les deux objets soumis au peuple valaisan le 27 novembre prochain. Avec une majorité claire, les Vert.e.s Valais recommandent le rejet de la modification de la loi d’application cantonale de la loi fédérale sur les allocations familiales (LALAFam) et l’acceptation de la loi sur les soins palliatifs et l’encadrement de la pratique de l’assistance au suicide en institution (LSPASI).

Rejet de la modification de la loi d’application cantonale de la loi fédérale sur les allocations familiales (LALAFam)

L’augmentation des allocations familiales de façon généralisée rate sa cible ! Ce sont les familles modestes qui doivent être soutenues en priorité. De plus, ce système d’arrosoir très cher (22 Mio CHF) serait financé pour moitié par les salariés eux-mêmes, ce qui est contre-productif. Les Vert.e.s pensent qu’il existe d’autres outils plus pertinents comme le Fonds pour la famille (FCF) pour soutenir de manière plus ciblée les familles les plus modestes. Ce Fonds pour la famille est un levier bien moins coûteux, plus efficace et qui ne repose pas sur un financement par les employés. Le Conseil d’Etat a décidé fin 2021 d’augmenter le FCF de deux millions. Les Vert·e·s ont proposé une augmentation de neuf millions mais malheureusement cette proposition n’a pas été soutenue par le Parlement.

L’argumentaire

Acceptation de la loi sur les soins palliatifs et l’encadrement de la pratique de l’assistance au suicide en institution (LSPASI)

Cette loi encourage le développement des soins palliatifs dans notre canton, permet de sensibiliser la population et d’offrir aux professionnels de la santé un panel de formations de base ou de formation continue dans ce domaine. De plus, la loi donne un bon cadre à l’assistance au suicide en institution. Elle garantit une égalité de traitement et plus de liberté pour les personnes en fin de vie. Ceci est primordiale puisque les choix autour de la fin de vie d’une personne sont de l’ordre des affaires privées et des libertés individuelles. Enfin, la protection et le respect des professionnels de la santé, tout comme des personnes en fin de vie, sont renforcés. Il n’est pas ici question de débattre sur l’autorisation ou l’interdiction de l’assistance au suicide (pratique qui est autorisée au niveau fédéral), mais bien de donner un cadre à cette pratique pour garantir que les règles et limites soient harmonisées à tous les établissements. Refuser de légiférer ne fera pas disparaitre la pratique !

L’argumentaire

Contacts :

Philippe Cina, co-président (français), 079 610 66 60

Brigitte Wolf, co-présidente (allemand), 079 456 95 54