Un 2ème siège en ligne de mire pour le Conseil national

Par le passé, les différentes forces de gauche se sont déjà apparentées à six reprises. Cela a permis plusieurs fois l’élection d’un deuxième conseiller national socialiste. En 2015, le PS, Les Verts et le PCS avaient manqué d’un cheveu (300 listes) le second siège au conseil national.

Depuis les dernières élections de 2015, les thèmes liés à l’environnement font un retour en force dans les préoccupations principales de la population suisse. Cette année le jeu s’annonce des plus ouverts avec une députation bernoise qui s’est largement renouvelée en cours de législature (en 2017, élection de Roberto Schmidt au conseil d’Etat et démission de Yannick Buttet ; en 2018, élection de Viola Amherd au Conseil Fédéral ; fin de mandat pour Géraldine Marchand-Balet en 2019).

Ainsi, dans ce contexte, plus que jamais, l’apparentement des listes du PS, des Verts et du CG-PCS fait sens puisqu’il permet d’optimiser nos chances de décrocher un 2ème siège au Conseil national. Pour les Verts, l’enjeu est de taille : il s’agit de modifier les rapports de force à Berne afin que les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux, soient mieux pris en compte.

Conseil des Etats : un ticket rose-vert pour une meilleure représentation des forces politiques, pour promouvoir les femmes et éviter une élection tacite dans le Haut-Valais

Le départ de Jean-René Fournier aiguise tous les appétits. Le ticket rose-vert offre une vraie et crédible alternative aux personnes qui pensent qu’il n’est pas dans l’intérêt du canton d’être représenté par une seule couleur politique à la Chambre Haute. Pour cela, les Verts sont convaincus que pour se donner le maximum de chance, il faut que les membres de cette alliance unissent leurs forces pour drainer le maximum de suffrages au 1er tour et permettre enfin l’élection d’un premier minoritaire au second tour.

Dans le même temps, sous l’angle purement démocratique, il nous est apparu essentiel d’éviter que le second siège Haut-Valaisan (Beat Rieder) soit repourvu tacitement par défaut de candidature. D’autre part, pour les Verts qui ont toujours mis en avant les femmes, il était inimaginable d’avoir une seule candidature féminine avec Marianne Maret. Sur ce terrain de la cause des femmes, nous entendons bien faire entendre notre voix.

Pour la 1ère fois de leur histoire, les Verts, le PS et le Centre Gauche PCS présentent un ticket commun rose-vert et homme-femme : Mathias Reynard et Brigitte Wolf. Il est important de souligner que le SPO (parti socialiste du Haut-Valais) se range entièrement derrière la candidature de Brigitte Wolf et qu’avec Mathias Reynard, il y a la volonté de faire une campagne commune dans le haut comme dans le Valais romand afin de se donner le maximum de chance.

 

Présentation de Brigitte Wolf, Candidate au Conseil des États

C’est avec un grand plaisir que j’annonce aujourd’hui officiellement ma candidature aux élections au Conseil des États. Je suis très heureuse de pouvoir le faire ensemble avec Mathias Reynard. Nous nous connaissons depuis plusieurs années et nous sommes les deux dans le comité de l’initiative des Alpes. J’apprécie beaucoup Matthias comme politicien, mais également comme être humain. Avec sa politique cohérente et conséquente il est une alternative rafraîchissante et importante par rapport aux politiciens bourgeois du Valais. À ce jour, il est malheureusement le seul représentant valaisan de la sensibilité gauche-verte à Berne.

En automne, nous voulons changer cela ! Je suis convaincue que la gauche-verte valaisanne fera deux sièges au conseil national. Et je suis convaincue que pour la première fois de l’histoire du Valais, les Verts obtiendront un conseiller national ou une conseillère nationale ! Je ne le serai pas moi-même, car les Verts du Haut-Valais ne sont toujours pas assez forts, mais je veux faire ma part pour que ça devienne une réalité. Je vais donc être candidate pour le Conseil national, mais aussi pour le Conseil des États.

Avec ma candidature, je donne aux électeurs du Haut-Valais une alternative aux candidats bourgeois et donc un véritable choix. Cela permet que les thèmes et les objectifs des Verts soient pris en compte dans les débats et les médias au cours de la campagne et que les Verts du Haut-Valais deviennent encore plus visibles.

Quelques mots sur ma personne : Je viens des Grisons, mais je vis en Valais depuis 25 ans. J’habite à Bitsch avec mon partenaire – un vrai Valaisan  –. Je suis biologiste indépendante et je travaille pour différents mandats. Par exemple, je suis responsable de la communication du parc régional de Binntal et je suis chargée d’affaire de la Communauté de travail pour la forêt et je suis responsable Haut-Valais pour l’ATE Valais. Depuis la fondation des Verts du Haut-Valais il y a 10 ans, j’en suis la présidente de cette section. Je suis également présidente de la Société valaisanne de biologie de la faune (fauna.vs). En 2016 et 2017, j’ai siégé comme députée-suppléante du Grand Conseil valaisan. Jusqu’en 2003 j’ai mené une carrière de sportive d’élite de la course d’orientation (championne du monde, vice-championne d’Europe, 17 titres nationaux). Aujourd’hui je suis encore très sportive, j’aime beaucoup l’alpinisme. Je passe donc presque chaque minute libre dans les montagnes valaisannes.

Je m’engage pour un Valais :  

  • qui s’engage pour la protection du climat d’une manière conséquente
  • qui promeut l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines de la vie
  • qui favorise les échanges entre les peuples des deux régions linguistiques
  • qui promeut un tourisme innovant qui favorise la création de valeur régionale
  • qui promeut une mobilité respectueuse de l’environnement
  • qui repose sur des aliments d’une agriculture respectueuse de l’environnement et des animaux
  • qui maintient une gestion durable de l’environnement, des sols et des ressources
  • qui préserve la biodiversité et les bases des êtres humains, des animaux et des plantes
  • qui encourage les énergies renouvelables telles que l’eau, le soleil et le vent
  • qui promeut plus d’innovation et de durabilité dans les politiques économiques
  • qui lutte contre la pauvreté et qui introduit un salaire minimum pour tous les travailleurs
  • qui donne l’accès à l’éducation et à la culture à tous
  • qui s’engage pour les personnes handicapées
  • qui accepte des modèles de vie alternatifs comme des familles arc-en-ciel
  • qui protège les minorités sexuelles de la discrimination 

Brigitte Wolf