Magali Di Marco

47 ans, 2 enfants (7 et 17 ans), domiciliée à Troistorrents dans le Val d’Illiez. Originaire de La Chaux-de-Fonds (NE), elle développe très jeune des aptitudes pour le sport de haut niveau. En 1988, elle entame des études de géologie à Genève, en parallèle de ses entraînements au Genève-Natation. En 1995, tout en poursuivant ses études en Sciences de la Terre, elle se lance dans une  carrière professionnelle de triathlète. En 2000, elle obtient la médaille de bronze aux JO de Sydney.

Avec son mari, ils s’installent en Valais en 2001. Elle l’épaule dans une start-up basée à Sierre qui développe un système de chronométrage. En 2014, elle effectue sa dernière compétition internationale et rejoint la rédaction du « Matin ». Passionnée par la communication, elle co-anime les réseaux sociaux du journal. En 2017, elle obtient son diplôme de spécialiste en médias sociaux. A cette époque, elle signe plusieurs articles dans le quotidien orange, entre autres sur les aventures de Solar Impulse et
Solarstratos, pionniers suisses de l’aviation solaire. En septembre 2018, suite à la fermeture du Matin papier, elle rejoint la télévision valaisanne *Canal9 / Kanal9 » en tant que responsable marketing, communication et qualité.

Je souhaite m’engager pour défendre des prises de décision efficaces et cohérentes en faveur du
climat et de la biodiversité. Pour que choisir de consommer de manière responsable ne soit plus un acte
marginal. Pour les citoyens qui optent pour une mobilité douce se sentent en sécurité sur leurs trajets.
Pour que des entreprises polluantes ne soient plus favorisées par une politique fiscale injuste et
incohérente.

Il n’y a plus de temps à perdre! Nous devons maintenant passer à la mise en œuvre de solutions innovantes et efficientes
pour combattre les changements climatiques. Le Valais est particulièrement concerné. La fonte des glaciers et le réchauffement impacte l’industrie de l’énergie hydroélectrique et le tourisme hivernal à très court terme. Le réchauffement et la sécheresse, ainsi que l’appauvrissement de la biodiversité vont avoir de graves répercussions sur l’agriculture, les forêts, et la
santé des citoyens.

Aujourd’hui, il n’est plus question de débattre et de trouver des compromis: il faut AGIR. Le Valais accueille les meilleurs pôle de formation en technologies de pointe (clean tech) et de nombreux centres de compétences tournés vers l’innovation, qui développent des solutions en matière d’énergie, de mobilité et d’agriculture. Si nous fixons des objectifs stricts en matière de pollution et de consommation, nous permettrons non seulement le développement économique de ces technologies et de ce savoir-faire, mais nous donnerons un espoir à nos jeunes. La responsabilité individuelle doit être encouragée par des infrastructures et une offre adaptée.

Kevin Morisod

25 ans, est le co-président des Jeunes Vert-e-s Suisse depuis janvier 2017. Il a notamment mené les campagnes en Romandie contre la loi sur les Jeux d’argent et pour l’initiative Stop Mitage, ainsi que le lancement et dépôt de l’initiative populaire contre le financement du matériel de guerre.

En 2015, il a participé à la campagne pour le Conseil National sur la liste des Jeunes Vert-e-s Valais. En septembre 2018, il obtient son diplôme de médecine à l’université de Lausanne. Très attaché aux questions d’équité et de répartition des richesses, il a présidé pendant 2 ans l’association METIS (Mouvements des Étudiants travaillant contre les Inégalités d’accès à la Santé),
soutenant ainsi de nombreux projets venant en aide aux populations vulnérables en Suisse et également à l’étranger.
En récompense de son engagement humaniste, il reçoit le prix Jean-Paul Studer, prix spécial de la faculté de biologie et médecine de l’université de Lausanne qui récompense un futur ou jeune médecin dont l’engagement, l’action ou l’ouvrage fait grandir l’humanité de la médecine de famille.

Il réalise actuellement un doctorat à l’université de Lausanne et au Pôle Unisanté sur la thématique de l’équité dans le système de santé.

Je m’engage aussi pour une justice sociale forte. La transition écologique ne doit pas se faire au détriment des populations vulnérables et m’engage donc à lutter contre toutes les inégalités et discriminations et pour une meilleure répartition des richesses qui passera par un renforcement des assurances sociales, un assainissement de l’AVS, une politique fiscale équitable et une réforme du financement du système de santé.

Voilà plus de 30 ans que la science nous prévient d’une menace qui va bouleverser notre société: le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité. Or, la classe politique n’a toujours pas été capable de réagir, préférant satisfaire aux intérêts à
court terme d’une économie toujours plus vorace et déconnectée de la nature.

Toutefois, les premiers signaux positifs d’une prise de conscience de la population commencent à émerger partout dans le monde et également en Suisse, en témoigne les mobilisations de ces derniers mois en faveur du climat, ainsi que les résultats électoraux récents à Zurich, Lucerne et Bâle Campagne.

Il y a donc urgence d’agir et c’est tout le sens de mon engagement politique: incitations financières, investissements majeurs dans l’isolation des bâtiments et la production d’énergie renouvelables, désinvestissements de notre banque cantonale et des caisses
de pension des énergies fossiles, soutien à la recherche dans les domaines de la transition énergétique et de la préservation de la biodiversité, réforme du système éducatif et de l’enseignement pour que l’écologie devienne une matière transversale dès le plus jeune âge.