Les dysfonctionnements du RSV relevés dans la CEP et qui proviennent de rapports des auditeurs français, du rapport Houben etc.. sont aujourd’hui soit mis en oeuvre, soit en voie de l’être. L’institution HdVs refonctionne. Par contre, sur les aspects de gestion politique du dossier de la santé et les aspects de responsabilité politique dans les années incriminées ont interrogé, et parfois consterné les Verts valaisans.

En la matière, Les Verts re-demandent au PDC d’exprimer publiquement s’il conserve toute sa confiance dans son ex-ministre de la santé. Enfin, les Verts demandent de calculer le prix de cette confiance en sachant que l’incurie et le manque de célérité dans les dossiers Giroud et Cleusix ou les manquements en matière de haute surveillance dans le dossier RSV font tinter la sonnerie de la caisse enregistreuse des deniers publics perdus ou à payer à l’avenir.

Le rapport de la CEP met en évidence toute une série de manquements au sein de l’Hôpital du Valais. Ils ont très largement été corrigés et ont permis de retrouver une certaine sérénité et confiance dans l’Hôpital du Valais. Par contre, les dégâts d’image et de confiance sont encore à combler. On connaît par exemple le montant très important des hospitalisations hors canton depuis les affaires qui ont touché l’hôpital. Y a-t-il relation ?

La gestion politique du dossier de la santé préoccupe plus les Verts valaisans.

Elle risque de déboucher sur une facture très importante si les personnes qui se sentiraient lésées à cause de manquements réels déposent des actions en responsabilité auprès de l’hôpital. Suivant l’établissement des erreurs et le degré de responsabilité des instances politiques et des instances dirigeantes de l’hôpital, la facture risque de ne pas être payée par l’assureur de l’hôpital, mais bien par les contribuables valaisans.

Dans ces conditions, les Verts valaisans demandent que le PDC réponde ouvertement s’il maintient sa confiance dans son ministre après avoir calculé le montant de cette confiance relativement aux affaires Giroud, Cleusix et surtout RSV (coûts au sens strict: impôts non perçus, frais de mandat pour une enquête disciplinaire, impôts non-perçus par une commune, audits divers, etc… de même que les coûts indirects dus à la multiplication des enquêtes parlementaires, des enquêtes disciplinaires, travail administratif, etc…).