Une réaction nécessaire

Le comité des Verts, réuni en séance le 1er décembre 2016, a décidé de prendre une position claire quant à l’engagement de Piero San Giorgio dans un groupe de travail dépendant du DFS. Les propos de cet « expert», relatés dans la presse ou diffusés sur les réseaux sociaux sont contraires aux principes premiers de la constitution Helvétique et consistent en une incitation à la haine et à la violence.

Une position qui se mêle d’indignation et d’inquiétude

Les propos tenus par Monsieur San Giorgio sont d’une rare violence (incitation au port d’arme et à la prolifération de milices illégales, propos dénigrants ou haineux envers les personnes en situation de handicap, les malades, les migrants et les humanistes). Nous nous questionnons ainsi grandement sur les raisons de ce recrutement et sur les renseignements pris au préalable par le DFS.

Nous nous étonnons également de la réaction du chef du DFS, qui considère dans la presse du 1.12.2016 qu’il n’y a pas de problème quant à la personnalité de monsieur San Giorgio. En effet, Monsieur Freysinger prétend que cet homme n’est pas lié à l’extrême droite et il ne se distancie pas publiquement de ses idées anticonstitutionnelles défendues publiquement.

Une réaction salutaire, mais qui arrive un peu tard

Il est impensable que le canton du Valais s’associe de quelque manière que ce soit aux propos tenus par Monsieur San Giorgio.  Nous nous réjouissons dès lors d’apprendre que toute collaboration avec ce dernier est rompue. Néanmoins, nous trouvons regrettable que la pression médiatique et populaire ait été nécessaire pour y mettre un terme. Nous demandons au Conseil d’Etat de faire la lumière sur cette affaire et d’en tirer les conséquences pour le futur.  

Pour le comité des verts valaisans

Myriam Darioli Bongi