Quelques exemples très concrets.

  • 76 postes à plein temps d’enseignants déjà supprimés à la rentrée 2014, alos qu’on dénombre 1000 élèves de plus ! Et pour 2015, le budget prévoit 2.9 millions et 24 postes d’enseignants radiés.
  • Les logopédistes font par de leurs inquiétudes devant les mesures d’économies qui leur sont imposées. « Je vais devoir arrêter le traitement de 28 enfants que j’ai en cours si je n’ai pas de rallonge de budget », annonce ce professionnel sierrois. Les logopédistes valaisans sont inquiets. La volonté d’économiser sur ce poste oblige les spécialistes du langage à refuser de traiter certains enfants qui en auraient besoin. cf Canal9
  • Des baisses dans les bourses en faveur des étudiants valaisans ont déjà été mises en oeuvre. Des étudiants les ont ouvertement dénoncées cf. article dans Le Matin.
  • 3 millions en moins pour l’entretien des forêts en 2015. Pronatura dénonce des mesures d’économies aux effets désastreux pour la forêt valaisanne qui manque déjà de moyens cf. article du Nouvelliste
  • Pour 2015, il y aura 50 millions en moins dans le domaine de la santé ! Les valaisannes et les valaisans recevront 30 millions en moins de subventions pour leur caisse maladie et l’hôpital du Valais se voit couper 20 millions pour son fonctionnement en 2015. Le Conseil d’administration de l’hôpital du Valais a d’ailleurs dit son inquiétude article du Nouvelliste : l’hôpital est en danger
  • L’Etat a déjà commencé son report des charges sur les communes qui sont le dernier étage du fédéralisme. Le Président de Monthey s’en est très officiellement inquiété dans les colones du Nouvellistes cf. article
  • L’Etat a décidé de geler pour 23 millions l’alimentation du fond qui devrait nous permettre de racheter dans le futur les concessions hydrauliques. Un bien mauvais choix pour un élément clé de notre développement économique.

Ces mesures d’économies ne sont qu’un début. Elles toucheront toutes les valaisannes et les valaisans. Il faut se mobliser jusqu’à dimanche pour refuser le Décret ETS1 et dire au monde politique qu’il fait fausse route. Comme l’a très bien dit le prof. en finances publiques Bernard Dafflon, la situation des finances publiques valaisanne est bonne et des solutions autres que les coupes proposées existent cf. article du Nouvelliste.