Pour l’aérodrome, les emplois ne seront pas tous supprimés puisque l’on parle de transfert à Payerne ainsi que de départ naturel à la retraite. Par ailleurs, un délai de plusieurs années est prévu pour permettre une adaptation en douceur.

Lorsque l’on parle de la question de l’emploi, il faut aussi prendre en compte qu’au-delà des places de travail existantes, l’exploitation de la partie militaire de l’aérodrome était un frein au développement économique et touristique du Valais central et par voie de conséquence à la création de nouveaux emplois.

De ce point de vue, le départ des militaires à l’aérodrome permettra – les Verts en sont convaincus – la création à moyen terme de nouveaux emplois à haute valeur ajoutée sans nuire à notre économie touristique, bien au contraire !

Pas de retour en arrière possible

Les Verts sont choqués par l’attitude d’Oscar Freysinger qui rejette la responsabilité de la décision du DDPS sur la Commune de Sion. Cette décision repose sur des critères avant tout économiques et le Conseil d’Etat doit entendre et respecter la position non seulement de la Commune de Sion qui est la commune la plus directement concernée par le dossier, mais aussi de la population du Valais central qui avait soutenu en 2008 l’initiative fédérale contre les avions de combat dans les zones touristiques.

A cet égard, les pressions et le chantage du Conseil d’Etat doivent cesser pour défendre en partenariat avec la Ville de Sion de nouvelles solutions porteuses d’avenir et créatrices d’emplois.