Si les Verts soutiennent certaines exceptions (financement croisé pour la construction d’hôtels ; transformation en résidences secondaires des bâtiments dignes de protection), ils ne peuvent pas accepter les autres exceptions proposées.

En particulier, pouvoir vendre sa résidence principale comme résidence secondaire et se construire dans la même commune une nouvelle résidence principale, voilà qui est clairement contraire à la volonté du peuple suisse de limiter l’urbanisation et le mitage du paysage.

D’autre part, cet assouplissement est un mauvais signe donné aux acteurs qui depuis deux ans et demi planchent sur un autre modèle d’affaires basé non plus sur la multiplication des lits froids mais sur de l’hébergement marchand, plus à même d’assurer le succès économique des stations à long terme.

A trop demander d’exceptions, les cantons alpins risquent de tout perdre. Le référendum paraît assuré et le peuple a tendance à confirmer, de manière encore plus nette, son premier choix.