Réduire l’empreinte écologique

Ecopop propose de ramener l’empreinte écologique de la Suisse à un niveau durable par un contrôle démographique. Si l’on voulait vraiment prendre cette voie au sérieux, il faudrait alors environ 5 millions de personnes en moins en Suisse. Cette option n’est absolument pas crédible ! Agir sur la population dans le cadre national n’est en outre pas pertinent pour résoudre les problèmes environnementaux, qui n’ont pas de frontières. S’ils ne changent pas de comportement, les migrants auxquels nous refuserions l’accès à notre pays selon Ecopop continueront à avoir le même impact sur l’environnement là où ils se trouvent.

Les Verts réfléchissent dès lors d’abord en terme de consommation par tête d’habitant. Avec leur initiative «Pour une économie verte», ils veulent réduire l’empreinte écologique de la Suisse à une seule planète d’ici 2050. Pour atteindre cet objectif, il faut soutenir le développement de produits durables et de technologies efficientes, et promouvoir des modes de consommation responsables et respectueux de l’environnement. Début avril, la Commission de l’environnement du Conseil des Etats débattra de la révision de la loi sur la protection de l’environnement, contre-projet du Conseil fédéral à l’initiative pour une économie verte.

Répondre aux problèmes environnementaux et adapter notre promotion économique

La maximisation exclusive du produit intérieur brut engendre de nombreux problèmes environnementaux. Il faut agir de manière ciblée pour mieux maîtriser la croissance économique, plutôt que de fermer les frontières. La promotion économique devrait être soumise à des critères de durabilité (11.3466 « Développement durable et promotion économique »). L’aménagement du territoire doit être renforcé. Il s’agit de prendre le chemin de la densification plutôt que de planifier un maximum de zones à bâtir, sur la base de scénarios démographiques élevés (interpellation). La loi sur l’aménagement du territoire et l’initiative sur les résidences secondaires (« Lex Weber ») doivent en premier lieu être mises en œuvre de façon crédible. Finalement, la prospérité de la société devrait, à l’avenir, également être mesurée à l’aune de critères sociaux et écologiques.

Présentation d’Adèle Thorens sur Ecopop

Argumentaire complet contre ECOPOP