La cité chablaisienne est trop dépendante du site chimique. Si cette entreprise devait rencontrer des difficultés ou disparaître, la région entière se trouverait fortement impactée. Et le rachat de Syngenta par ChemChina ne rassure même pas les plus optimistes.

Au niveau politique, les députés chablaisiens et l’ancien conseiller d’Etat Libéral–radical ont été dans l’incapacité de défendre la cité notamment en laissant l’EPFL s’installer uniquement à Sion alors que la situation géographique du Chablais, proche de l’arc lémanique, était un atout indéniable. En regroupant l’EPFL et les HES principalement à Sion, la capitale a bénéficié inéluctablement d’investissements étatiques importants pour son développement.

Le Valais ne s’arrête pas au coude du Rhône et Monthey doit pouvoir diversifier son économie si elle ne veut pas devenir une cité de pendulaires. Plusieurs friches industrielles existent sur son territoire. Monthey pourrait anticiper en développant des sociétés High-Tech et Green-Tech. Et puisque le Chef du Département Economie et Formation souhaite former de nombreux roboticiens, il serait temps que l’Etat investisse dans une HES en robotique dans le chablais.

Espérons que Monthey redevienne une ville moderne et dynamique pour gravir rapidement les échelons et qu’elle ne reste pas la cité oubliée du canton.