Bilan en chiffres

  • 64 interventions parlementaires
  • 1 initiative parlementaire
  • 7 motions
  • 12 postulats
  • 29 interpellations
  • 4 questions
  • 11 questions à l’heure des questions

« La diversité de mes interventions a pour objectif d’assurer un environnement plus sain pour nous et nos enfants, ici et ailleurs. Toute décision prise aura un impact social et environnemental.

Il est nécessaire d’avoir une vision systémique des défis qui nous attendent, que ce soit en matière de réchauffement climatique, de migration, d’ économie, de système de santé ou de société. Et de tenir compte des besoins des personnes les plus démuni·e·s… »

Bilan de mi-mandat de Christophe Clivaz à télécharger :

2 ans pour faire son nid

Après 2 ans de législature, il faut l’avouer, faire son « nid » au conseil national n’est pas évident ! Les ancien·ne·s ont déjà marqué leur territoire et les nouveaux·elles comptent bien faire leur place. De plus, dès la deuxième session, la pandémie a marqué le travail parlementaire, en s’installant durablement au sommet de l’agenda politique. Fin prématurée de la session de mars 2020, déplacement à Berne Expo pour pouvoir garder nos distances pendant les délibérations, puis installation de plexiglas partout au parlement et obligation du port du masque. Pas de quoi se plaindre, toute la société a été soumise au même régime des restrictions sanitaires. Mais au moment de faire ses marques, c’était un peu perturbant!

Une pandémie qui complique le travail parlementaire
Ce qui a le plus impacté notre travail de mon point de vue, c’est l’annulation de toutes les séances d’information organisées par les différents lobbies en marge de sessions parlementaires. L’accès à l’information (orientée certes, mais information quand même) est devenu plus compliqué. Il a été aussi beaucoup plus difficile de faire connaissance avec nos collègues. Il est toujours plus aisé de demander un soutien à une personne d’un autre parti lorsque l’on a auparavant pu faire sa connaissance lors d’une séance d’information ou en partageant un verre. Depuis cet automne, heureusement, les séances d’information sont de retour en présentiel, avec les avantages que cela comporte au niveau humain.

Bâtir des ponts

Apprivoiser le fonctionnement de la machine législative
Si la pandémie a compliqué le processus d’apprentissage du « métier », celui-ci aurait de toute façon été assez long car il faut apprivoiser le fonctionnement de la machine législative fédérale, comprendre des procédures complexes et le jeu politique entre les deux chambres du parlement. Et bien sûr il faut apprendre à gérer des quantités impressionnantes de documents, de courriels et de courriers dont il faut bien avouer qu’une grande partie ne seront jamais lus.

Dans le top 10 des « bâtisseurs de ponts »
Sans beaucoup de surprise, mon activité à Berne s’est concentrée sur les enjeux
environnementaux. C’est aussi pour cela que j’ai été élu! J’ai la chance de pouvoir siéger à la Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie (CEATE) qui est la principale commission traitant des questions écologiques. Dans un esprit constructif et en m’appuyant souvent sur des études scientifiques, je cherche à questionner certaines pratiques, à proposer des modifications et à apporter des solutions. Pour ce faire, je n’hésite pas à soumettre mes interventions parlementaires à des représentant·e·s d’autres partis afin qu’elles et ils les cosignent. Je suis convaincu que le dialogue et la collaboration permettent d’aboutir à des résultats plus acceptables collectivement. Cela m’a valu d’être classé dans le top 10 des « faiseurs de ponts » au parlement.

A lire : Conseil national : 3 Valaisans parmi les constructeurs de ponts

Un intense travail législatif

Le nouvel élu le plus actif au Conseil national en termes d’interventions déposées
J’ai déposé 64 interventions lors des deux premières années de la législature (1 initiative parlementaire, 7 motions, 12 postulats, 29 interpellations, 4 questions, 11 questions à l’heure des questions). D’après un article du Blick à paraître cette semaine, je figure parmi les nouveaux élu·e·s qui ont été les plus actifs sous la coupole à ce niveau.
Mes interventions ont porté sur la protection du climat, la préservation de la biodiversité, la pollution de l’air, la santé et la gestion de la crise COVID, mais aussi sur l’économie circulaire, le tourisme ou la migration. Malgré leur diversité, elles ont toutes pour objectif d’assurer un environnement plus sain pour nous et nos enfants, ici et ailleurs, tout en tenant compte des besoins des plus démunis, justice écologique et sociale allant de pair.

L’importance du travail en commission et auprès des médias
Le dépôt d’interventions ne constitue cependant qu’une part de l’activité parlementaire. Un travail important se fait aussi en amont des décisions du conseil national dans le cadre des séances de commissions. Dans le cadre de la CEATE, j’ai ainsi défendu les positions vertes dans différents dossiers comme la révision de la loi CO2, l’économie circulaire ou la protection de la biodiversité. Je me suis aussi battu pour le maintien des acquis dans des domaines comme la protection du patrimoine ou l’aménagement du territoire. Enfin, j’ai demandé des informations sur la mise en œuvre de la loi sur les résidences secondaires ou sur les impacts du changement climatique sur les ressources en eau en Suisse.

 Le mythe du parlement de milice

En marge du travail directement lié aux activités parlementaires, les interventions dans les médias, la présence sur les réseaux sociaux ou les tâches de représentation font aussi partie des activités habituelles d’un·e conseiller·ère national·e et elles peuvent être particulièrement chronophages.
Parallèlement à mon mandat parlementaire, j’exerce une activité professionnelle à mi-temps comme professeur à l’Université de Lausanne, ce qui réduit le temps que je peux consacrer à la politique et par conséquent certainement mon influence politique. Une grande partie de mes collègues exercent une activité politique (presque) à plein temps. Le mythe du parlement de milice est toujours très vivace mais ne correspond plus vraiment à la réalité.

La vague verte toujours minoritaire
Est-ce que j’ai le sentiment que mon activité parlementaire, et plus largement celle de la délégation verte (car la politique c’est avant tout une affaire d’équipe), sert à quelque chose et que la « vague verte » des dernières élections se matérialise dans les décisions prises? Oui et non.
Oui parce que nous avons obtenu des avancées (cf. le bilan de mi-législature des
Vert.e.s suisses: https://verts.ch/communiques/mi-legislature-le-groupe-vertpresente-
son-bilan).
Non, parce que nous restons souvent minoritaires au parlement sur les sujets environnementaux, avec nos alliés socialistes et verts libéraux. Tant que les forces favorables à l’écologie n’auront pas la majorité, il sera toujours difficile d’obtenir des avancées significatives en matière de climat et de biodiversité.

INFOS ET CONTACT

Classement « Ecorating »
https://ecorating.ch/fr

E-mail : christophe.clivaz@parl.ch

Toutes les interventions parlementaires :
https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista?k=PdBusinessCouncilorPersonNumber=4253

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