Les Alpes sont particulièrement exposées au changement climatique – avec des répercussions catastrophiques. La hausse des températures en haute montagne provoque de plus en plus de chutes de pierres, de coulées de boue et d’avalanches qui mettent la population en danger. Pour faire face au réchauffement climatique, il faut notamment mettre en œuvre le tournant énergétique : actuellement, 13 milliards de francs sont versés annuellement aux multinationales de l’énergie. Les Verts s’engagent pour couvrir le plus rapidement possible 100 % de nos besoins par les énergies renouvelables indigènes. Un abandon rapide de l’énergie nucléaire ne peut que favoriser les énergies hydraulique, solaire et éolienne.

Pour des biens vitaux comme l’eau, l’énergie, l’instruction, la santé ou les infrastructures publiques, il faut disposer d’une offre étatique accessible à tous. Les Verts s’engagent en faveur d’une offre de prestations publiques dans les régions de montagne et les régions excentrées. Pour assurer dans la durée le financement des prestations publiques, les Verts demandent une réforme fiscale écologique qui taxe moins le travail ou son produit, mais plus la consommation des ressources. L’économie réelle doit être taxée sur son mode de production et les individus sur leur mode de consommation dans le strict respect de la responsabilité individuelle et collective.

Marylène Volpi Fournier

47 ans, mariée, 2 enfants. Originaire de Mont-Noble (Mase), Nendaz et d’Italie, elle suit toute sa scolarité à Chippis, Grône et Sion avant de poursuivre des études de Lettres à l’université de Lausanne. Licence en poche, elle continue de se former en sciences de la communication ainsi qu’en pédagogie tout en maintenant une activité professionnelle à Sion, Monthey (Ecole Ardévaz), Sierre (Ecole suisse de tourisme) et St-Maurice (Haute Ecole Pédagogique). Actuellement professeur au Lycée-Collège de la Planta, Marylène Volpi Fournier est depuis septembre 2010 présidente de la Fédération des Magistrats, Enseignants et Personnel de l’Etat du Valais (FMEP).

Sur le plan politique, elle a été Conseillère générale pendant 8 ans à Sion, puis députée au Grand-Conseil depuis 2005. Elle a présidé la Commission Agriculture, Tourisme et Environnement de 2007 à 2009, puis a été membre de la Commission des finances (COFI) de 2009 à 2013. En 2013, elle a été réélue comme députée pour une troisième période. Au niveau associatif, Marylène Volpi Fournier a été membre fondatrice de Parspas, association pour la prévention du suicide.

«  Le bien-être est souvent confondu avec la croissance et la richesse. Pourtant, une croissance sans limite ni contrôle est synonyme de baisse de la qualité de vie et gaspillage des ressources indispensables à la vie humaine. D’ailleurs de plus en plus de personnes ne sont pas guidées uniquement par des valeurs matérielles mais recherchent d’avantage de qualité de vie. Ce terme recouvre des notions telles qu’une vie de quartier conviviale, l’absence de  nuisance, une  alimentation saine ou encore la liberté de choisir sa façon de vivre. L’approbation de l’initiative sur les résidences secondaires et de nombreuses initiatives vertes pour la protection des zones agricoles montrent que la population refuse de sacrifier plus longtemps son avenir et la nature à des intérêts financiers unilatéraux. Chacun doit pouvoir trouver son bonheur à sa façon, sans le faire au détriment de son voisin, de la nature ou des générations futures ».