« Santé environnementale et limites planétaires : deux grilles de lecture que je souhaite apporter dans l’analyse des dossiers soumis au Conseil des États afin d’assurer une qualité de vie durable pour tous. »

 

L’environnement fournit les conditions de base à la santé humaine, c’est un enjeu transversal et vital.

La santé environnementale c’est à la fois la préoccupation des effets de l’environnement sur la santé (qualité de l’air, de l’eau, des sols, conditions de travail…) mais aussi des effets de notre système de santé sur l’environnement (responsable de 5 à 8% des émissions de CO2 global de notre pays).

La santé environnementale permet une analyse axée sur la qualité de vie, ce qui facilite la recherche de compromis voire de consensus dans des domaines tels que : les conditions de travail, le logement, l’alimentation, les transports, le bruit, la qualité de l’air, de l’eau, des sols, la relation à la biodiversité, les relations sociales ou l’éducation.

Ce qui peut être proposé :

  • Doter la Suisse d’un plan national santé/environnement à l’image de ce que fait la France depuis 2004.
  • Mettre en œuvre la feuille de route de l’académie suisse des sciences médicales intitulée : « Pour des systèmes de santé suisse durables dans les limites planétaires »
  • Passer d’un système de santé curatif à un système de santé préventif.
  • Adapter l’économie aux nouvelles conditions climatiques.

« Pour approfondir la médecine, il faut considérer d’abord les saisons, connaitre la qualité́ des eaux, des vents, étudier les divers états du sol et le genre de vie des habitants. » Hypocrate

« Le seul modèle possible est celui qui respecte les limites planétaires. »

Delphine Batho

Le grand équilibre entre plafond écologique et plancher social est primordial.

La vie est une question d’équilibre, le respect des limites planétaires (plafond écologique) est impératif pour permettre de répondre durablement aux besoins fondamentaux de toutes et tous (plancher social). Le grand équilibre entre plafond écologique et plancher social est primordial, je souhaite défendre cet équilibre au Conseil des États.

Aujourd’hui plusieurs limites sont déjà dépassées comme la perte de la biodiversité, la disparition des terres agricoles, la pollution chimique ou le changement climatique. Il y a donc urgence à prioriser ces enjeux dans les pesées d’intérêts.

Au niveau social, les enjeux de santé physique et psychique, d’énergie, de logement, d’eau, d’équité, de nourriture sont fondamentaux. A l’heure où ce sont les personnes les plus pauvres qui contribuent le moins aux changements climatiques mais sont les plus durement touchées, la justice sociale est également une priorité à porter au Conseil des États.

 

 

Céline Dessimoz

  • Date de naissance : 14.03.1975
  • Lieu de résidence : Bramois (Sion)
  • Situation familiale : mère de deux enfants

Formations : 

  • CAS Gestion d’équipe et conduite de projet – HES-SO – Sion (en cours de validation)
  • CAS Gestion financière du secteur public – IDEHAP- Lausanne
  • Diplôme d’État d’Infirmière – IFSI-Tours (F)
  • Diplôme de technicien de comptabilité informatisée – ECG – Orléans (F)
  • Diplôme préparatoire aux études comptables et financières – ECG – Orléans (F)

Expériences :

Mandats politiques :

  • Cheffe du groupe des Vert.e.s (depuis septembre 2019)
  • Membre de la commission cantonale des ressources minérales (2017-aujourd’hui)
  • Députée au Grand Conseil (2017 – aujourd’hui)
  • Présidente des Vert.e.s de la section Sion-Hérens-Conthey

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