Les arguments en bref

  • L’initiative combat les déplacements forcés de populations
  • L’initiative contribue à rendre le monde plus pacifique
  • L’initiative protège la neutralité de la Suisse
  • L’initiative est la condition sine qua non d’une politique de sécurité nationale et d’une politique extérieure crédible
  • L’initiative pousse la Suisse à avoir une politique de sécurité nationale et une politique extérieure crédible et cohérente

Informations complètes et matériel de campagne ici : https://commercedeguerre.ch

Que demande l’initiative ?

«L’initiative contre le commerce de guerre» veut interdire à la BNS, aux fondations et aux caisses de pension d’investir dans des entreprises dont plus de 5% du chiffre d’affaires annuel provient de la production de matériel de guerre.

En effet, des milliards de francs sont investis depuis notre place financière dans la fabrication de matériel de guerre. La population, à travers leurs caisses de pensions, leurs banques,… finance sans le savoir et vraisemblablement sans le vouloir les conflits armés.
L’initiative demande en outre que la Confédération s’engage pour que banques et assurances suivent des règles similaires.

Exemple concret

Boeing est l’une des plus grandes entreprises d’armement du monde. Fin 2019, la BNS investissait dans Boeing à hauteur de 549 millions de dollars US et UBS à hauteur de 2,78 milliards de dollars US. Chaque année, des milliers de personnes sont tuées, blessées ou contraintes à fuir à cause des violences et des conflits armés. Il n’est pas admissible que la Banque nationale, notamment, fasse des bénéfices en cas de guerre, car elle aurait investi dans des producteurs de matériel de guerre. L’argent suisse ne doit pas nourrir des conflits que la Suisse cherche à résoudre de façon pacifique et diplomatique, il en va de sa crédibilité.

Des solutions étiques existent

Des solutions existent comme le montre la caisse de pension de la Ville de Zurich qui a décidé d’exclure les producteurs d’armes atomiques et à sous-munitions ou encore des entreprises impliquées dans de graves violations des droits humains.

L’heure des investissements durables a sonné et la population souhaite davantage de clarté et un droit de regard sur ce que l’on fait avec son argent. Raison pour laquelle les VERT·E·S demandent une réorientation des investissements vers des placements plus responsables comme par ex. le MSCI World Socially Responsible Index, qui affichent depuis plusieurs années d’excellentes performances.

Il est tout à fait possible de sortir de ces investissements immoraux c’est pourquoi, les VERT·E·S soutiennent cette initiative et recommandent de voter OUI le 29 novembre prochain.

Carole Morisod, Vice-présidente