La crise économique s’ajoute aux crises écologique, énergétique, alimentaire et sociale qui bouleversent le monde. Ces crises ne sont que les différentes expressions du néo-libéralisme et de ses dogmes face au mur de leur contradiction. Un croissance continue dans un monde fini (la Terre a des ressources limitées, qui s’épuisent pour les non renouvelables), une idéologie dominante prônant des valeurs d’individualisme et de compétition, une augmentation de la fracture sociale entre les pays et à l’intérieur des pays ne sont que l’expression d’un échec annoncé depuis longtemps.

Aux Etats-Unis, la fortune des 400 Américains les plus riches a augmenté de 700 milliards de dollars en huit ans d’administration Bush (une somme correspondant à ce qu’ils demandent aujourd’hui au gouvernement pour se tirer d’affaire), alors que le déficit budgétaire atteint 500 milliards de $ pour l’année 2008, que la dette publique (la plus élevée au monde) s’approche des 10’000 milliards de $ et que 12 millions d’enfants souffrent de pauvreté. Le modèle américain de développement, l’american way of life, est depuis longtemps un non-modèle de développement que de nombreux économistes bien en vue mais malvoyants continuent à prôner.

Cette économie casino est dénoncée par de nombreuses voix provenant d’ONG de développement (la Déclaration de Berne depuis 1968, Attac depuis 1998) ou de partis politiques (Les Verts valaisans depuis 1988, avec le PS) qui proposent de limiter les placements spéculatifs (taxation des transactions financières) et de favoriser les investissements productifs (économies d’énergie, efficacité énergétique, énergie renouvelable, renforcement des services publics, financement des objectifs du millénaire (réduction de la pauvreté et de la faim, éducation primaire pour tous, valorisation des femmes, amélioration de la santé maternelle, développement durable,…).

C’est le moment d’ouvrir les yeux puisque qu’une crise est aussi une opportunité !