Durant les trois dernières semaines, les Verts ont récolté 25’000 signatures dans la rue et les festivals. Ils ont ainsi démontré leur capacité de mobilisation et leur motivation. Par cette initiative, les Verts associent leurs priorités écologiques avec leur vision du développement économique. Ils placent l’économie verte, adoptée lors du sommet de la terre, sur le devant de la scène politique.

Si tous les êtres humains avaient le même mode de vie que les Suisse, il faudrait TROIS planètes pour satisfaire les besoins de chacun. Notre pays vit sur un trop grand pied, et en dépit de sa petite taille, il contribue de manière disproportionnée à la destruction de l’environnement, au changement climatique et à l’épuisement des ressources naturelles. L’initiative pour une économie verte veut changer tout cela. Elle vise une transformation de l’économie du « tout-jetable » vers une économie circulaire, c’est-à-dire une économie qui recycle ses déchets, plus équitable et plus respectueuse de l’environnement.

Pour atteindre ces buts, elle réclame:

  • La réduction de l’empreinte écologique de la Suisse à une planète d’ici 2050. L’empreinte écologique est un indicateur de la charge globale que l’être humain fait subir à son milieu naturel. Les capacités de régénération de la Terre nous imposent des limites à respecter. Dans la mesure de ces limites, tous les êtres humains doivent avoir également accès aux richesses naturelles.
  • L’inscription des impératifs de durabilité et d’efficacité en matière d’utilisation des ressources dans le chapitre de la Constitution fédérale consacré à l’économie.
  • Des objectifs intermédiaires fixés par la Confédération pour parvenir par étapes à la réduction de l’empreinte écologique. Le gouvernement est tenu d’informer périodiquement la population sur les progrès accomplis.
  • Si les objectifs intermédiaires ne sont pas atteints, la Confédération doit prendre des mesures particulières, qui sont:
  • La promotion de la recherche et de l’innovation ;
  • Des prescriptions pour les processus de production, les produits et les déchets ;
  • L’encouragement des synergies entre les acteurs économiques (par exemple création de sites éco-industriels) ;
  • Des critères écologiques pour les marchés publics; La possibilité de prélever sur les ressources une taxe incitative à affectation liée ou neutre au niveau budgétaire, qui pourrait par exemple financer les autres mesures.