Christophe Clivaz

50 ans, marié, 2 enfants. Originaire de Crans-Montana, il a grandi à Venthône, puis fait ses études à Lausanne et Genève. Titulaire d’une licence en science politique, d’un diplôme d’études supérieures en management et analyse des politiques publiques et d’un doctorat en administration publique. Spécialiste des questions touristiques, il est prof. à l’Institut Economie & Tourisme de la HES-SO Valais à Sierre (2000-2008) puis auprès de l’Unité d’enseignement et de recherche Tourisme de l’Institut universitaire Kurt Bösch à Bramois/Sion (2008-2014) qui depuis 2015 a été intégrée à l’Institut de géographie et durabilité de l’Université de Lausanne.

Au niveau politique, il est depuis 2009 conseiller municipal à Sion, actuellement en charge du dicastère de l’urbanisme et de la mobilité, après avoir été président de la commission édilité & urbanisme du Conseil général de 2005 à 2008. Il a également siégé comme député au Grand Conseil valaisan de 2013 à 2016. Il a été candidat au Conseil d’Etat en 2013. Depuis 2007 il a été candidat à toutes les élections au Conseil national ainsi que deux fois à celles du Conseil des Etats (2007 et 2015).

Au niveau associatif, il a participé ou participe au comité de différentes associations ou fondations (Altitude 1400, Château de Venthône, Sedunum Nostrum, Senso5, 1dex…). Comme représentant de la Ville de Sion, il est aussi vice-président de la Fondation pour le développement durable des régions de montagne (FDDM) ainsi que membre du CA de Télé Mont-Noble SA.

Les initiatives citoyennes visant à favoriser l’économie circulaire et des modes de production et de consommation responsables se multiplient dans notre pays. Repair cafés, monnaies locales, agriculture contractuelle, jardins partagés, coopératives d’énergie, systèmes d’échange localisé, bourses à vélo, etc. constituent autant d’exemples qui témoignent d’une réelle prise de conscience d’une partie de la population que notre système socio-économique doit changer de cap tant pour des raisons écologiques que sociales. Il reste que ces initiatives, si elles sont nécessaires, sont insuffisantes sans une action politique forte car c’est à ce niveau que sont fixées les règles qui peuvent influencer de manière déterminante le comportement des individus comme des entreprises. C’est dans ce sens, et en m’appuyant sur mon expérience politique tant au niveau communal que cantonal ainsi que sur mon bagage scientifique, que je souhaite m’engager pour le Conseil national afin de pouvoir contribuer à mettre en place un cadre législatif national facilitant une rapide transition écologique et sociale.

Selon l’Office fédéral de la statistique, il faudrait l’équivalent de près de trois planètes si toutes les personnes sur cette Terre avaient le même train de vie que les Suisses. Selon l’économiste et historien Thomas Piketty, les inégalités dans la répartition des revenus et de la fortune atteignent de nouveaux records suite aux réformes fiscales néo-libérales qui se sont imposées dans la plupart des pays occidentaux dès les années 1980. Dans un tel contexte, ces prochaines années seront déterminantes quant à la capacité de la Suisse à mener à bien la transition écologique et sociale qu’exigent la mise à mal de nos écosystèmes, la limitation du changement climatique ainsi que la mise en place d’un système socio-économique plus égalitaire et solidaire.

Thierry Largey

46 ans, marié, 2 enfants. Originaire de Mt-Noble et ayant passé son enfance à Grône, il est depuis plusieurs années domicilié à Sion. Titulaire d’une double formation à l’Université de Lausanne, en biologie puis en droit, il a complété sa formation par une thèse de doctorat en droit de l’environnement. Responsable depuis 2001 de la section valaisanne de Pro Natura, il est également chargé de cours à la Haute école de gestion de Neuchâtel (droit administratif et droit constitutionnel) ainsi qu’à l’UNIL (droit de l’aménagement du territoire).

Faire de la politique, c’est défendre des idées et un modèle de société que l’on pense sincèrement correspondre aux besoins et au bien de tous – y compris ceux qui ne partagent pas ses idées. Ainsi, on ne saurait avoir raison tout seul, à l’exclusion des autres. Dans une société qui s’individualise, qui se polarise, où les lobbys s’affrontent, il n’est pas inutile de le rappeler. La politique est certainement un art, celui de l’équilibre et de l’ajustement. Mes idées, je veux les proposer, les débattre, les défendre mais je veux également écouter, comprendre, penser … avant d’agir.

La Suisse est à un tournant politique majeur. Les revendications populaires en faveur du climat et de l’environnement se font toujours plus pressantes tant au niveau fédéral que cantonal. Les promesses et les engagements de façades ont fait leur temps ; face à l’urgence, les mots n’ont de sens que s’ils servent à soutenir l’action. Pour le Valais qui pense que l’avenir ne peut l’ignorer, un.e Vert.e à Berne tombe comme une évidence.

L’économie est également en mutation ; elle se doit d’intégrer ses conséquences sociales et environnementales pour répondre aux aspirations et enjeux de l’avenir. Elle doit également tenir compte des particularités régionales et cantonales. Cela n’est possible qu’au travers d’un dialogue constructif loin de tout dogmatisme. Pour le Valais qui pense que le l’ouverture et le pragmatisme sont indispensables pour lui et pour la Suisse, un.e Vert.e à Berne apparaît comme une opportunité à ne pas laisser échapper.