La nouvelle est tombée subitement. Cependant, au vu des situations économiques des raffineries européennes, l’arrêt temporaire de celle de Collombey semblait prévisible. La probabilité que l’usine ne ferme pas définitivement demeure donc faible. Habituée à mépriser les normes environnementales, Tamoil a cette fois-ci manqué de respect aux employés, qui méritent tout notre soutien. Si la raffinerie devait cesser toute activité, qu’adviendrait-il du site ?

Le contribuable n’étant pas responsable des dégâts environnementaux causés par cette usine, il paraît évident qu’il n’ait pas à financer les assainissements. Un fond destiné au démantèlement et à la remise en état du site doit être exigé à l’entreprise avant qu’elle n’abandonne les lieux, laissant à la commune de Collombey-Muraz une friche industrielle fortement polluée. Il est impératif d’agir rapidement, car les coûts nécessaires pour rendre le terrain propre et propice à la venue de nouvelles entreprises seront très élevés.

 Carole Morisod, Présidente des Verts du Chablais valaisan