Ces boîtes se veulent interactives : elles interpellent le fumeur en lui posant des questions du type : êtes-vous plutôt lac ou montagne ? si la réponse est « lac » le fumeur dépose son mégot dans le compartiment de gauche et sinon dans celui de droite ; j’arrête de fumer en 2018, oui / non ? La mesure vise à inciter les fumeurs à être responsable par rapport à l’environnement.

Qui n’a pas un jour pesté contre les mégots de cigarettes qui jonchent les rues de notre ville ? qui n’a pas essayé un jour de compter ces mêmes mégots ? 200 entre le quartier de Vissigen et la ville. Combien dans des places en gravier ou verres recyclés ? Les mégots représentent 2.3 millions de tonnes de déchets qu’on retrouve partiellement dans les rues, cours d’eau de notre pays.

Les effets sur l’environnement sont bien connus : 1 seul mégot est susceptible de polluer 500 litres d’eau. Il n’est pas biodégradable, il faut entre 12 et 15 ans pour qu’il se dégrade complètement. Les mégots contiennent des plastiques comme l’acétate de cellulose (viscose) et plus de 8500 substances toxiques.  

Les mesures préconisées pour endiguer ce phénomène sont nombreuses : amendes, cendriers portatifs, interdiction de fumer sur certaines places, taxe détritus, etc.

Le postulat proposé par le groupe des verts s’inscrit dans une autre logique celle de la participation et de la responsabilité individuelle. L’idée est d’expérimenter pendant une durée de 6 à 9 mois des boîtes à mégots dans des lieux où on observe une grande concentration de mégots : proche de la gare, de jardins publics, lors de manifestations. Cette question doit être étudiée avec les services concernés afin de choisir les meilleurs emplacements et surtout pour évaluer si cette action conduit à l’effet escompté. Une expérience en Angleterre a montré une diminution de 46% des mégots dans les zones où étaient proposés ces boîtes à mégots.

Cette boîte se veut vraiment interactive. La question figurant sur ces boîtes est non partisane, non clivante, elle peut être changée régulièrement, pour favoriser l’interactivité, voire l’implication d’habitants du quartier en question.  

 Contacts:

  •  Jean-Paul Mabillard, chef de groupe conseiller général vert
  •  Alexandre Dubuis conseiller général vert Sion 079 525 85 45