Vous pouvez agir maintenant !

Il y a 2 mois, nous avions annoncé le lancement du référendum contre la réforme de la loi fiscale valaisanne (cf. communiqué de presse).

Depuis le 1er juin 2020, les récoltes de signatures sont à nouveau possibles. Nous avons 3 mois pour récolter 3000 signatures pour permettre à la population valaisanne de voter. Si chacun·e d’entre vous récolte 5 signatures dans son entourage proche, le but sera atteint.

Merci d’imprimer le formulaire ci-joint et de le renvoyer au plus vite à l’adresse suivante : Comité contre la réforme fiscale valaisanne c/o Les Verts valaisans, 1950 Sion. 

Formulaire de récolte de signatures

Argumentaire pour un service public fort et une fiscalité équitable

Argumentaire contre des pertes fiscales insoutenables

Pourquoi les Verts disent non à la réforme fiscale valaisanne ? 

Les baisses fiscales pour les entreprises peuvent être vues comme des investissements que le canton va retrouver ensuite sous la forme d’impôts supplémentaires si ces dites entreprises augmentent leurs bénéfices et si les entreprises sont plus nombreuses. Le Conseil d’Etat et le Parlement ont pris cette voie. Mais cette voie est un pur PARI sur l’avenir qui intègre la notion de croissance de l’offre de produits ou services conjuguée à celle de la croissance de la demande de produits ou services consommés par une population toujours plus nombreuse. Ce pari n’intègre par contre pas la variable d’une crise sanitaire majeure ou d’une crise de l’énergie qui déstabilise les paramètres économiques habituels. Ce pari n’intègre pas non plus la dette environnementale majeure que l’humanité – et le Valais n’y est pas étranger – a envers les générations futures quant à la prédation de ressources naturelles et à la pollution de celles-ci sur le moyen ou long terme.

Cette nouvelle loi fiscale cantonale (RFFA-VS) représentera des pertes fiscales de plusieurs dizaines de millions de francs pour les caisses communales et de plus de cent millions pour les caisses cantonales. Derrières ces chiffres, ce sont des prestations publiques en faveur de la population qui sont en jeu. En outre, le Valais a de nombreux défis à relever et des retards à combler notamment en ce qui concerne la protection de l’environnement et l’impact du réchauffement climatique. Quelques exemples concrets suffisent à comprendre les effets que cette loi aurait sur les menaces écologiques et sociales qui nous affectent.

  • L’assainissement de nombreuses décharges n’est pas réalisé fautes de moyens financiers suffisants. Il est pourtant impératif que ces travaux soient effectués le plus rapidement possible afin d’éviter des pollutions importantes des sols, des eaux et des nappes phréatiques. Ni la décharge de Gamsenried à Viège, ni celle située le long du Rhône à Monthey ne pourront être assainis sans un financement public important.
  • Une grande partie des STEP (stations d’épuration) valaisannes ne respectent toujours pas la législation sur la protection des eaux (LEaux) et déversent, en excès, des rejets de polluants dans les cours d’eau. Là aussi, le manque de ressources financières communales et cantonale retarderait la mise en conformité de ces installations.
  • Quant au réchauffement climatique, il est indispensable que le canton et les communes se dotent de moyens suffisants pour affronter les différents scénarios qui vont indéniablement impacter notre canton, comme les glissements de terrain, les périodes de sécheresses, le manque d’eau, la perte de la biodiversité, l’augmentation de phénomènes naturels extrêmes, l’arrivée de nouvelles pathologies, …
  • Les investissements nécessaires dans la formation, l’école, la santé, les transports publics, le social, la culture et le sport risquent d’être considérés comme non prioritaires. Par manque de moyens, nous assisterons au démantèlement du service public.

Les VERTS insistent donc sur la nécessité de disposer de finances publiques saines et durables pour effectuer les assainissements nécessaires et anticiper les difficultés notamment dues au réchauffement climatique dont nous percevons déjà les effets. Ils militent pour une réforme de la fiscalité des personnes morales et physiques dans le sens d’une fiscalité écologique fortement incitative pour changer les comportements et pour être à la hauteur des exigences que le futur nous imposera.